Comment reconnaître le burn out parental ?

Le burn out parental produit un épuisement. Un épuisement physique et psychique. Tous les parents le savent bien : Etre parent c’est fatiguant.

Ce qui doit alerter : dans le burn out parental les temps de repos ne suffisent pas, ne suffisent plus. 

Les émotions agréables deviennent rares et fades. La charge mentale, le poids physique sur les épaules créer un cercle vicieux. Il est beaucoup plus difficile d’être disponible pour ses enfants. La patience se fait rare et les enfants sont souvent déstabilisés. Ils peuvent alors en demander davantage pour retrouver le parent qu’ils ont connu, qu’ils ont perdu. 

Dans le cadre d’un burn out parental, le parent a su répondre aux besoins de son ou ses enfants mais là c’est trop. La limite est atteinte. Le parent ne sent plus l’amour qu’il porte à son enfant et se trouve ainsi sans carburant pour soulever les montagnes d’un quotidien devenu trop difficile. 

Comme dans le burn out professionnel, les parents concernés sont souvent des parents très attentifs à leurs enfants, qui veulent bien faire, qui veulent répondre à toutes les sollicitations tant professionnelles que familiales parfois. Savoir s’écouter, écouter ses limites est un apprentissage long parfois surtout quand on a eu une éducation traditionnelle où il n’était pas recevable de dire NON, d’affirmer ses besoins. 

Dans notre société la fonction parentale n’est pas valorisée et peu reconnue. 

Il faudrait être parent comme si on ne travaillait pas et être professionnel comme si on n’avait pas d’enfant.

Le chemin est ardu pour trouver une posture confortable. 

Etre parent demande une grande disponibilité psychique. Faire face aux besoins d’un tout petit, aux émotions d’un bambin, aux changements d’un ado c’est un défi au quotidien auquel on ne s’attend pas avant d’être dans le bain. Devenir parent c’est aussi beaucoup de renoncements, de temps pour soi qui disparaissent. 

Lorsqu’un burn out parental est présent, le parent ne peut être « en arrêt » de ses enfants et c’est un piège qui peut conduire à un très grande souffrance. Il y a un risque de décompensation psychique vers une dépression et d’autres troubles de santé. Il y a aussi un risque de violence sur les enfants. Quand on en peut plus, il est difficile de ne pas répondre aux comportements de manière adapté avec le recul nécessaire et c’est bien humain ! 

Se faire aider lorsqu’on est parent, aide toute la famille et permet de prévenir d’autres difficultés. 

Comment sortir du burn out parental ? 

Quand j’accompagne un parent ou un couple en burn out, je commence par l’accueillir chaleureusement et voir en lui tous les efforts qu’il a fait jusqu’à s’épuiser, s’oublier. Ensemble, un travail de restauration de son sentiment de compétence parental se met en place. Il est crucial que le parent puisse prendre conscience de ce qu’il fait, de ce qu’il voudrait faire et de ce qu’il peut faire.

Nous abordons concrètement les choses, comment faire ? qui peut faire ? comment se dégager un peu de temps pour soi et retrouver du plaisir à être avec ses enfants. Je transmets des outils et des techniques pour permettre au parent d’augmenter ses ressources s’il en a besoin comme la communication relationnelle et la connaissance des besoins de l’enfant par exemple.

Je propose un accompagnement spécifique et adapté au burn out parental. Je m’appuie sur plusieurs approches celles de Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam psychologues spécialistes du sujet de l’université de Louvain. J’utilise aussi des outils complémentaires issu du coaching, des approches psychocorporelles que je connais.

Le médecin traitant, un psychiatre, un psychologue, une sophrologue, un coach sportif ( ect…) sont des professionnels qui peuvent être associé pour remonter la pente. J’aime travailler en équipe et chaque professionnel peut contribuer en fonction des besoins du parent à remettre du plaisir sur la route de la parentalité.

Le burn out parental un zoom au JT